Vous le savez maintenant, protéger notre Terre et ses ressources est un enjeu important à mes yeux. C’est pour ça que je travaille comme je le fais avec Gàidheal, avec des valeurs, une éthique, un respect.
Vous le savez aussi, les voyages font partie de moi de mes rythmes, de mon équilibre. La boussole, symbole de Gàidheal n’est pas anodin.
Récemment, j’ai fait un test pour analyser mon mode de vie et mon utilisation des ressources mondiales. Avec tout ce qu’on met en place à la maison avec mon Viking, je pensais que j’allais avoir un bon score (syndrome de la bonne élève ici !). Finalement j’ai un score dans la moyenne et ce qui fait grimper mes points dans la mauvaise direction, ce sont mes voyages, mes déplacements, en van ou en avion.
J’ai eu l’occasion d’échanger avec Cécilia un jour à ce propos, elle me demandait si je m’interrogeais sur ce mode de vie. Et c’est le cas, mais pour moi, tout n’est pas noir ou blanc. Il y a une variation de gris entre les deux. Ces gris, ce n’est pas pour me dédouaner, me dire que ce n’est pas grave. Je le vois plutôt comme le droit de continuer à vivre, en conscience, en faisant attention.
Alors oui, j’ai un impact écologique parce je voyage. On a tous un impact, parce qu’on vit sur cette Terre.
Mais sur place, je fais vivre une économie locale, je rencontre des artisans, je vais boire un café au café du coin et pas dans une grande chaine connue, je vais manger au resto local.
J’aime marcher aussi, alors une fois que j’arrive sur place, j’essaie de ne plus utiliser Platon, je marche, je ralentis, je découvre des ruelles. Je me gare en dehors des villes pour ne pas les surcharger et je prends le bus (merci les Park & Ride qui se développent ! ) ou j’utilise mon vélo pour rejoindre le centre.
Le reste de l’année, on fait plein de choses nous-même à la maison : produits ménagers naturels, conserves pour l’hiver, manger de saison, acheter local au maximum, acheter en vrac, zéro déchet, faire attention à nos consommations, éteindre la lumière quand on quitte une pièce, prendre le vélo ou aller à pieds autant que possible (même si j’avoue sur ce point, je pourrais utiliser mon vélo plus souvent, mais je n’aime pas la pluie !). Au quotidien, on fait donc des petits gestes simples qui protègent la planète.
Et oui, quelques semaines par an, on a un impact plus important. Mais je pense qu’il s’agit de trouver une balance, de continuer à vivre, de profiter du présent. Comme pour un régime, se priver de tout n’est pas une solution sur du long terme, il faut s’autoriser des petits plaisirs comme un morceau de chocolat ou un apéro. Je pense que pour les voyages, c’est pareil, on peut voyager en faisant attention, sans se priver des petits plaisirs.
A partir de demain, je serai de nouveau sur les routes. Je pars en Toscane pour découvrir de nouvelles tanneries. Je les ai sélectionnées avec soin, elles partagent mes valeurs et font les choses bien. Je vais utiliser Platon, faire pas mal de kilomètres. Mais je vais aussi aller manger une pizza au petit resto du coin, acheter de l’huile d’olive directement au producteur, du champs à la bouteille, je vais dormir dans un Agritourismo, sorte de ferme-hotel et je vais me promener dans la campagne toscane en vélo. Tout est question de balance.
Entièrement d’accord avec toi sur le concept de balance ! ^^ Profite bien de ce voyage.
Ps : quelle (agréable !) surprise de voir mon nom apparaître dans ton article ! ☺️